Histoire de l'église

L’Eglise a été «remaniée» plusieurs fois depuis le Moyen Age.

Le chœur roman date du XIIème siècle.
La sacristie actuelle était sans doute un lieu de culte. Sous l’autel actuel, un ossuaire découvert en 1968, d’un volume d’une vingtaine de mètres cubes témoigne des nécessités de nos anciens de procéder à des «réductions» pour libérer des places dans le cimetière aux alentours de l’église.
A cette époque, le clocher était «à peigne». On y accédait par l’escalier, aujourd’hui démoli, qui équipait la tour Sud, près de l’actuelle «chapelle de la famille de Saint-Nectaire».
L’abside, décorée d’arcades, soutenues par des colonnettes à chapiteaux sculptés où se mêlent feuilles d’eau et têtes de personnages, se prolonge à l’ouest par deux petites travées romanes. Cette partie est inscrite à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques.

La nef de trois travées voûtées d’ogives date du XIVème siècle. C’est, sans doute à cette époque, que le clocher actuel a été édifié et l’escalier cité plus haut construit à l’emplacement actuel.


Les Restaurations :

• En 1943-44, sous l’impulsion de l’abbé Joseph Chaput, curé de Mayres, Novacelles et Saint-Sauveur, le parquet et les bancs ont été refaits, et l’électricité installée. La restauration intérieure était souhaitée et pratiquement conçue, mais, en cette période troublée, où trouver les moyens de sa réalisation ? Par la suite, seul l’entretien courant du gros œuvre était réalisé. Ce n’est qu’en 1967, sous l’impulsion de quelques anciens, que la restauration intérieure de l’église a été entreprise et réalisée en plusieurs tranches de 1968 à 1971. Guy Chapelle de Besse, dirigea les travaux avec le concours de bénévoles et de l’entreprise de maçonnerie Paul Portail d’Arlanc. L’abbé Joseph Allard était prêtre desservant de Saint-Sauveur.
Bien que le chœur de l’église de Saint-Sauveur soit inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques, tous ces travaux intérieurs ont été financés par des dons des paroissiens et des amis de Saint-Sauveur, aucune subvention n’a allégé la charge ni même été sollicitée.

• Restauration de 2000-2001
L’historique de l’église témoigne de son âge. Le gros œuvre était loin d’être en bon état. De cela aussi les auteurs des restaurations antérieures étaient bien conscients !... Encore fallait-il positionner cet investissement dans les priorités communales et avoir les moyens d’y faire face.
Le 18 décembre 1994, le Conseil Municipal, unanime, décide de faire réaliser la restauration du gros œuvre de l’église.
Au cours des années 1996 à 1998, les contacts seront pris avec la Direction Régionale des Affaires Culturelles et Messieurs Carvès et Faget, architectes, pour l’élaboration du projet.
Les travaux débuteront en juillet 2000 et s’étaleront sur 2001. Ils seront réalisés par l’entreprise Desorme de La Chaise Dieu (agréée par la DRAC). Ils se sont élevés à 1 750 000 F TTC, cofinancés par l’Etat, le Conseil Général du Puy-de-Dôme, le Conseil Régional d’Auvergne et la commune de Saint-Sauveur soulagée à hauteur d’environ 0,50 % par des dons.
Pour réaliser cette restauration, il était nécessaire d’aménager l’accès à l’église de façon à pouvoir acheminer engins et matériaux. Le chemin existant devait, de toute façon, être élargi, ne serait-ce que pour faciliter l’accès aux convois funéraires.
L’élargissement a été réalisé en deux tranches, une en 1999, l’autre au terme des travaux de l’église en 2001.
En septembre 2003, une plaque indiquant notre adhésion au «Réseau Européen des Sites Casadéens» a été apposée à l’entrée de l’Eglise.